Cartoparty Place des Romains : les 3R en mode Pro!

Dans le cadre du projet de réaménagement de la Place des Romains, les élèves de 3R ont participé à une Cartoparty : ils ont pu évaluer les flux de personnes empruntant cette place et faire des propositions d’aménagement.

Ils nous racontent cette matinée du 29 novembre 2018…

De la géographie grandeur nature, par Anne- Lydie, Kenan, Mahamat, Elvin :

Le jeudi 29 novembre, tous les élèves de 3R sont allés sur la Place des Romains.

Nous étions accompagnés par des personnes qui travaillent au service de l’urbanisme de l’Eurométropole : un géomaticien, un responsable , une chargée de mission et un informaticien. Ils nous ont donné le matériel, nous ont expliqué comment faire et sont restés toute la matinée. M. Elmahdaoui a supervisé les opérations.

Recueil des données sur les flux

 

De 8h à 8h55, on était dehors, debout et dans le froid. On a observé les flux, c’est-à-dire le déplacement de tous les usagers qui venaient des quatre coins de la Place des Romains. On devait noter d’où ils venaient et où ils allaient.

Cela nous permet de comprendre combien de personnes prennent tel ou tel chemin et de pouvoir adapter la Place à leur besoin. Toutes les 5 minutes, on devait noter si c’était un piéton, un adulte ou un enfant, un vélo, une voiture, une poussette, un bus.

Observation des flux autour de la Place des Romains le matin entre 8h et 8h55.

L’observateur devait regarder et noter les personnes qui venaient d’une rue et qui se rendaient dans une autre rue définie.

Puis on est allés en salle de Technologie et on a compté le nombre de personnes qui sont passés dans ce secteur.

 

Des outils informatiques pour analyser nos observations, par Anthony, Umit, Saifoullah :

On a téléchargé QGIS desktop, un logiciel qui permet de regarder les flux.

La carte du quartier sur OpenStreetMap.

On a récupéré une photo de la carte de la place des Romains sur OpenStreetMap. La carte est très précise.

Les flèches indiquent les flux.

 

 

 

On a rentré toutes nos données, c’est-à-dire les chiffres correspondant à nos observations: plus de personnes passent, plus la flèche grossit. On peut observer le nombre de personnes, le trajet qu’ils font et l’heure la plus fréquentée sur la place, entre 8h20 et 8h40.

 

 

 

 

Nos propositions de réaménagement de la Place des Romains, par Nathan, Xavier , Emilien, Sedat :

Nous sommes allés sur Sketchup, c’est un logiciel qui permet de modéliser en 3 dimensions notre environnement. Nous avons créé le périmètre de la place des Romains : nous avons fait des mesures de la place des Romains sur Google Earth, puis on les a appliquées sur Sketchup pour faire une maquette en 3D représentant la Place comme on l’imaginerait.

La place mesure 38m sur 40m. On a dû respecter l’échelle, certaines contraintes et les demandes des riverains qui habitent autour de la place.

Nous avons décidé de mettre sur la place des Romains :

  • des poubelles
  • des lampadaires
  • une fontaine d’eau potable,
  • des bancs,
  • un préau qui protège de la pluie,
  • un parc pour les enfants,
  • des plantations : des arbres et de la végétation
  • l’arrêt de bus.Sedat : Avec Elvin, j’ai représenté la place des Romains. On y a mis un arrêt de bus, un canisite, des bancs et un parc.

    Nous remercions beaucoup toutes les personnes de l’Eurométropole qui nous ont accompagnés toute la matinée, qui nous ont fait découvrir une autre manière de regarder notre environnement et nous ont proposés des outils de Pro pour analyser nos données.

 

MARCHE MEMORIELLE POUR LES 3ème : SUR LES TRACES DES POILUS A LA TETE DES FAUX

Quelques jours après le 11 novembre 2018, centenaire de l’armistice, les élèves de 3R racontent leur journée de marche sur les traces des combats qui ont opposés les Français et les Allemands sur le front de la Tête des Faux pendant la première guerre mondiale.

Le sommet où l’on a mangé à midi (Site crdp.fr)

Article rédigé par les élèves de 3R : Xavier, Elvin, Anthony, Saifoullah, Luca, Anne-Lydie, Umit, Nathan, Kenan, Sedat, Emilien, Mahamat.

La sortie à la tête des Faux a eu lieu pour nous le jeudi 27 septembre 2018. 6 classes de 3ème du collège Twinger y sont allées en septembre et en octobre.

On est arrivé en bus dans le village du « Bonhomme » dans les Vosges, situé à 690m d’altitude et nous sommes montés au sommet de la Tête des Faux à 1208m d’altitude. 520 mètres de dénivelé ! C’était dur !

Il y avait 4 professeurs accompagnateurs et il faisait beau. On y a découvert des vestiges français et allemands de la 1er guerre mondiale. (Xavier)

La randonnée dans la forêt, depuis le village du Bonhomme.

Un circuit bien fléché

Le cimetière français Duchesne (Nathan, Elvin, Saifoullah)

Ce cimetière français se situe au pied de la Tête des Faux. On a vu des tombes de chasseurs alpins et un monument aux morts avec des fleurs et des pommes de pin.

Monument aux morts du cimetière Duchesne
(Photo Joheina)

C’était important d’aller le voir pour y lire les noms des soldats français et pour voir comment était le cimetière.

Les tombes ont une forme rectangulaire. Les croix sont en pierre et les tombes ont des contours en pierre. Il y en a plus de 400.

Le cimetière Duchesne (photo Luca)

L’endroit est très propre et bien entretenu. C’est un endroit calme, qui impressionne.

La tombe d’un soldat français (photo Anne-Lydie)

Sur chaque tombe, le nom des soldats morts est écrit. On peut trouver des informations sur ces soldats en tapant leur nom sur ce site internet :

http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr

Pour les soldats dont on n’a pas trouvé la plaque d’identité, ils sont enterrés dans l’ossuaire. Il y a 116 corps.

L’ossuaire (photo Anne-Lydie)

Les tranchées fortifiées ( Anthony)

Les Allemands, avant la première guerre mondiale, ont construit des tranchées fortifiées sur la frontière allemande (aujourd’hui en France) dans les montagnes. On les appelle « stunt punkt ».

Tranchées fortifiées allemandes
(Site lieux-insolites.fr)

Aujourd’hui les tranchées fortifiées sont détruites par le temps, par la végétation. Mais on voit encore les traces des tranchées, les trous d’obus, le reste des barbelés rouillés.

Restes de tranchées françaises dans la forêt
(Site lieux-insolites.fr)

Le funiculaire  (Kenan)

Un funiculaire est un train qui peut transporter des armes et autres matériaux. Cela facilite la vie des soldats : ils ne sont pas obligés de monter les armes lourdes et ils ne se fatiguent pas.

Le funiculaire est situé dans la montagne. Il partait du village du Bonhomme et arrivait à 1000 mètres d’altitude.

L’arrivée du funiculaire dans la forêt.
(Photo Kenan)

Les Allemands avaient creusé un tunnel de 1100 mètres de long jusqu’au sommet de la Tête des Faux. Cela permettait d’amener en première ligne, depuis le funiculaire, les munitions et le matériel. Actuellement, il reste juste l’arrivée en béton du funiculaire.

 

 

 

L’étang du Devin (Luca)

l’Étang du Devin est une tourbière : Une tourbière est une zone humide remplie de végétation.

L’étang du devin

Cet endroit est magnifique. La brume, au loin, laisse une espèce de mystère… Les arbres de couleurs, les rayons du soleil, tout est beau.

A l’époque de la guerre, les Allemands avaient installé une station de pompage pour chercher de l’eau et la monter sur le front.

 

 

Le cimetière Allemand (Sedat)

Dans ce cimetière, les soldats allemands étaient enterrés. Après la guerre, les familles allemandes sont venues chercher les corps pour les enterrer en Allemagne. Maintenant il ne reste plus de morts, mais il reste des morceaux de pierres tombales.

Les élèves qui découvrent le cimetière allemand.
(photo E. Rabin)

Interviews de quelques élèves de la classe (Umit)

J’ai demandé à quelques élèves : « quel lieu vous a le plus marqué ? »

Mahamat : C’est l’étang du devin parce que du haut de la colline on avait une belle vue sur la vallée et on a pu s’amuser avec les camarades en montant sur la colline.

Sedat : J’ai aimé le sommet de la Tête des Faux.

Emilien : J’ai été impressionné par le Funiculaire parce que du côté allemand, c’était beaucoup mieux organisé que du côté français.

Anne-Lydie : Moi ce qui m’a plu à la sortie à la Tête des Faux, c’est qu’on a passé un bon moment ensemble avec les 3R et l’autre classe. On a rigolé ensemble, et aussi avec les professeurs.

J’ai découvert la nature (forêt, étang, montagnes…), des cimetières Allemands et Français, des trous d’obus, les tranchées allemandes.

« La tombe d’un soldat français. C’était très triste à voir. L’endroit était très vide et très silencieux. »Anne-Lydie
(Photo Anne-Lydie)

Vous pouvez suivre notre trajet sur cette carte : il correspond au trait violet. Il faut marcher entre 4h et 5h pour faire ce tour.

Notre randonnée de la journée

 

Lire, ça se partage!

Les grands lisent aux petits

C’est la tradition désormais : en décembre, deux groupes d’élèves de 6è du collège se rendent à l’école  maternelle du Hohberg pour lire des albums aux Moyenne et Grande Sections.img_0114

 

 

C’est l’aboutissement d’un travail important de lecture, de compréhension et de prise de parole pour nos grands élèves de 6è.

 

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Dans une ambiance enthousiaste et attentive, ces lectures partagées permettent des échanges authentiques et riches autour des albums. Les petits en redemandent et les grands n’ont qu’un envie : y retourner !

 

 

Comment sont faits les albums ?

Pour clore le projet, les élèves du Dispositif 6è se sont rendus à la Médiathèque Malraux le 15 décembre pour travailler sur les couvertures d’albums.

Atelier : crée la première de couverture d'un album à partir d'un titre proposé !

Atelier : « Crée la première de couverture d’un album à partir d’un titre proposé ! »

 

 

 

 

Ils ont également découvert, au centre de l’Illustration, comment se construisent les albums et le rôle des illustrateurs.

Elise nous montre comment une illustratrice a réalisé une gravure pour la couverture d'un livre.

Elise nous montre comment une illustratrice a réalisé une gravure pour la couverture d’un livre.

 

Nous remercions Mme Bihin qui a organisé cette rencontre et les animatrices de la Médiathèque pour leur accueil et les ateliers proposés.

A la découverte du théâtre de Hautepierre

Le 24 novembre 2016, la classe de 3 Remob est allée visiter le théâtre de Hautepierre accompagnée de Myriam et Gaël de l’OPI et de Mmes Gotesman et Rabin.

Merve, Dounia, Gani, Fadwa et Ali racontent: 

On a marché jusqu’au théâtre qui se situe à Hautepierre, au 13 Place André Maurois. Nous avons été accueillis par une ravissante jeune dame qui se nomme Elena Génin. Elle s’est présentée ainsi que son métier : pour « les Migrateurs », elle s’occupe de tout ce qui est en relation avec le public. Elle nous a fait visiter le hall du théâtre : on y trouve l’accueil du théâtre, où nous pouvons acheter les billets pour pouvoir regarder une pièce de théâtre et un restaurant.

L'entrée du théâtre

L’entrée du théâtre

Puis nous avons vu les portes de secours en cas d’incident et les portes coupe-feu.

Il y a plusieurs entrées pour aller dans la salle : une entrée pour les artistes et les trois autres pour les spectateurs, deux derrière pour les retardataires : ce sont des entrées derrière les gradins pour ne pas déranger les spectateurs et l’artiste qui est sur scène.

Puis Eléna nous a fait visiter les loges des artistes qui sont spacieuses, propres et belles. A l’intérieur il y avait un petit coin pour se doucher, un clic-clac pour se reposer, des miroirs avec des tables.

On est allé dans une salle où est rangé tout le matériel de scènes : les projecteurs, les découpes, les tapis, les pendillons…

Puis nous sommes allés voir un atelier de réparation où on répare et rénove les décors.

La salle vue depuis le plateau.

La salle vue depuis le plateau.

Et enfin nous sommes allés voir le plateau : Mehdi, un ancien régisseur, nous a montré comment était fait une découpe (projecteur). Il nous a montré les tringles, les trous dans les sols pour accrocher les éléments du décor.

Fadwa donne son avis sur cette visite :

« C’était très intéressant car je n’avais jamais eu jamais l’occasion de visiter ces lieux. C’était vraiment génial d’avoir vu les loges. Je n’ai jamais vu à quoi ça ressemblait. J’habite à Koenigshoffen et je n’étais même pas au courant qu’il y avait une salle de spectacle aussi proche. »

 

Des jongleurs au collège Twinger

Au mois de novembre 2016, la classe de 3e Remob était invitée à rencontrer Clément Dazin, un jongleur, dans le cadre d’un atelier artistique. Grâce « aux Migrateurs », trois séances de 2 heures avaient été programmées.

clementClément Dazin est un jeune homme de 34 ans, qui a monté sa propre compagnie de cirque. Il est jongleur, c’est son métier. Au début il a fait beaucoup de gymnastique puis il a appris tout seul à jongler. Plus tard, il a fait une grande école du cirque. Il a un style particulier.

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Il a voulu faire du cirque grâce à une fille qui était dans sa classe l’année où il a redoublé (c’est lui qui a voulu). Il est très persévérant, il a beaucoup de patience, et très gentil. Il fait des spectacles dans la rue ou dans des salles. Il voyage beaucoup à l’étranger. Il reviendra au théâtre de Hautepierre en février 2017 pour présenter une partie de son spectacle, qui n’est pas encore fini.                                (D’après Athénaïs)

Shania Ott et Clélia Djikolaj racontent la première séance :

Le mercredi 9 novembre, nous étions en salle polyvalente. Nous nous sommes présentés. Clément nous a fait une démonstration de son travail de jonglage, avec 5 balles, puis 3 balles, puis une seule balle en verre.
Il nous a proposé des exercices pour se détendre et se concentrer, comme respirer par le ventre allongé sur le dos.
Puis, nous avons fait un jeu des imitations : l’un fait un geste ou un bruit et les autres doivent reproduire ce qu’il fait. Pour bien jouer il ne faut pas commenter.

Et ensuite on a fait un exercice qui consistait à lancer une balle en regardant dans les yeux la personne en face. Le but de l’autre personne est d’attraper la balle avec deux mains ou une seule main.

athenais-et-myriamPour continuer il nous a proposé une autre activité : il faut se faire confiance et bien s’écouter pour qu’elle fonctionne. Une personne est retournée : elle doit attraper la balle que son coéquipier lui lance quand elle entend le code qu’ils ont mis en place.

Et pour finir, une dernière activité : deux personnes face à face ont les bras le long du corps avec la balle. Elles se regardent dans les yeux. Elles doivent en même temps lever les bras puis lâcher la balle en même temps et rattraper la balle de l’autre au même moment. (photo)

A la fin de la séance, Clément nous donne la parole et nous demande notre ressenti sur les activités pratiquées. (photo)

Mehdi Aowichi et Uygar Gunes racontent la troisième séance :

Mardi 15 novembre, c’était la dernière séance avec lui.

Au début, Clément nous a proposé un moment de repos : allongés sur le dos, nous devions inspirer par le nez, expirer par la bouche et sentir notre respiration au niveau du ventre. Il fallait écouter le silence total. Ce n’était pas facile de ne pas rire. Ensuite, nous avons refait les jeux d’imitations et nous avons appris à marcher très lentement.

Puis Mehdi a distribué trois balles à chaque élève. Au départ, nous avons jonglé au sol, (photo) pour comprendre et apprendre les mouvements.

jongler au sol avant de jongler en l'air

jongler au sol avant de jongler en l’air

Concours de jonglage au sol

Concours de jonglage au sol

Puis on a appris à jongler à deux balles puis à trois balles.

Voici les impressions de quelques élèves :

« Tout le monde s’est très bien amusé. En plus de cela quelques élèves ont réussi à jongler avec 3 balles. » (Mehdi Aowichi)

« Il nous a appris beaucoup de choses en si peu de temps, avec une très grande patience. » (Dounia Boudasdass)

« C’était agréable. Car nous avons fait plusieurs activités, des jeux de rôle, d’imagination » (Yacine Nejjari)

« J’ai bien aimé la personnalité de Clément, son caractère. On peut penser que le jonglage est difficile, ennuyeux, mais pas du tout : c’est passionnant. Et cela développe des capacités manuelles. J’ai apprécié qu’il nous laisse la possibilité de choisir si on voulait se mettre de côté et regarder l’exercice ou le pratiquer. J’ai bien aimé aussi le voir faire du jonglage.

Ca m’a surprise d’aimer les activités qu’il nous a proposées; je me sentais bien, ça me calmait. J’arrivais plus ou moins à faire les exercices. » (Athénaïs Salomon)

« J’ai appris à me calmer, à me relâcher quand on est stressé. Au début on a jonglé avec 3 balles, je n’arrivais pas très bien puis j’ai réussi 5 lancers. Puis j’ai appris comment faire 9 lancers de suite avec trois balles ! » (Ali Baloglu)

« J’ai trouvé que c’était bien. On a passé du temps sans écrire. J’ai appris ce que mes camarades aiment et ce qu’ils n’aiment pas. » (Merve Eroglu)

« Les six heures qu’on a passé avec lui étaient super. Il y avait une très bonne ambiance. J’aimerai bien le refaire.» (William Balzinger)

« On s’est bien amusé et on a appris plein de choses différentes. » (Gani Siler)

« Personnellement j’aimerai beaucoup aller le voir en spectacle. » (Rania Maaroufi)